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Un réalisateur et un directeur de casting s’interrogent : et si les acteurs étaient remplacés par des animaux ? Fantaisie pluridisciplinaire, L’Art d’être bête invite sur une scène de théâtre la musique et le cinéma, de Saint-Saëns à Laurel & Hardy, des compositions originales de Vadim Sher aux films burlesques de Buster Keaton et d’Igor Minaév…

Paris qui dort, chef d’œuvre du cinéma mondial réalisé en 1924 par René Clair, procure une véritable joie esthétique. Premier film français dit « fantastique », savoureuse comédie et splendide envolée lyrique : Paris qui dort se distingue du paysage cinématographique de son époque par une alliance rare des registres.

Le compositeur-pianiste Vadim Sher et le compositeur-violoniste Dimitri Artemenko proposent leur nouvelle composition musicale réalisée à quatre mains : une partition moderne et originale qui accompagne Paris qui dort en ciné-concert.

Cinq pépites du cinéma d’animation russe présentées et accompagnées au violon et au piano par Vadim et Dimitri. Gaité et mélancolie mêlées, les deux interprètes nous invitent à voyager dans un univers où tout respire et prend vie, marionnettes, boutons, tissus, dessins, photos, peintures… On rit aux éclats, ça pince le cœur. L’expressivité de la musique de Sergueï Rachmaninov côtoie l’audace des arrangements et la fantaisie des compositions originales de Vadim Sher et Dimitri Artemenko pour emporter tous les publics, petits et grands.

Une véritable performance musicale qui accompagne ce film burlesque et poétique emprunte ses personnages à Gogol et quelques éléments au cirque russe. La Maisonn de la rue Troubnaïa devait servir de propagande en faveur des élections au Soviet de la ville de Moscou ; mission ratée, d'après les autorités qui ont eu du mal à cacher leur déception à la sortie du film en 1928… En revanche, l'enthousiasme des spectateurs est aussi grand aujourd'hui qu'il y a cent ans !

Premier long métrage de Sergueï Eisenstein, un chef d'oeuvre du cinéma mondial, accompagné en ciné-concert par une composition musicale complexe et précise qui aide les spectateurs à trouver les clés pour mieux apprécier et comprendre le film.

Un véritable chef d’œuvre ! Le spectateur tombe immédiatement sous le charme éprouvé par le cinéaste en réalisant son film. Dans le jeu remarquable des acteurs on retrouve l'empreinte du théâtre satirique de l’époque, très influencé par le constructivisme. Les mélodies et leitmotivs de cette partition originale pour piano et violoncelle sont inspirés par la musique russe savante et populaire de la première moitié du XXème siècle.